
HISTOIRE &
ARCHÉOLOGIE
Les Aquitani

LES AQUITANI : AUX SOURCES DE L’ETHNOGENÈSE GASCONNE
Avant-propos
« Durant les dernières décennies, les questions d’identité ont connu un essor croissant dans le domaine des Sciences Humaines et Sociales, dû principalement à l’ impact de la globalisation, du postmodernisme et du postcolonialisme, ainsi qu’aux conflits dérivés des tensions nationalistes et de la disparition progressive des sociétés traditionnelles dites “tribales”. La recherche sur l’Âge du Fer n’a pas été indifférente à cette évolution, tel que le démontre par exemple la critique à laquelle a été soumis le concept traditionnel de “Celtes”. En effet, cette étape présente une particularité fondamentale à la différence des périodes antérieures car pour la première fois, nous disposons de références écrites sur les ethnies et individus, sur les migrations, les rois et les batailles. Face aux terminologies archéologiques si aseptisées telles que le “Bronze final II A” ou la “Culture des Cogotas”, le Premier Millénaire av. J.-C. offre toute une série d’ethnonymes faisant référence à des groupements de tailles diverses (Éduens, Celtibères, Belges, Gaulois etc.) ce qui explique leur fréquente instrumentalisation pour la construction d’ identités contemporaines. Souvent, ces récits ont été mal interprétés avec des fins nationalistes, tel que le montre le cas si extrême et tragique de la manipulation du passé “germain” par les nazis. »1
Réfléchir sur les identités des populations de l’âge du Fer constitue donc une tâche à la fois fondamentale et délicate pour la recherche protohistorique. C’est pourquoi, afin d’éviter toute polémique, nous nous devons d’expliciter notre intention : il ne s’agit pas ici de traiter ni de soutenir une quelconque revendication communautariste ou indépendantiste, ni d’entretenir ou d’exalter un « narcissisme des petites différences » – ce qui aboutirait à flirter avec d’absurdes idéologies ségrégationnistes et puristes, dont l’essentialisme est contraire à la définition dynamique, changeante et situationnelle de l’ethnicité. L’unique objectif de l’essai présenté ci-dessous est de contribuer humblement et de manière décomplexée à l’effort de vulgarisation scientifique afin de partager des connaissances souvent bien peu accessibles et mal diffusées ; afin de tenter d’écrire un pan méconnu de notre passé, qui est aussi celui de l’humanité.
L’ensemble de la Gaule est divisé en trois parties : l’une est habitée par les Belges, l’autre par les Aquitains, la troisième par le peuple qui, dans sa langue, se nomme Celte, et, dans la nôtre, Gaulois. Tous ces peuples diffèrent entre eux par la langue, les coutumes et les lois. Les Gaulois sont séparés des Aquitains par la Garonne, des Belges par la Marne et la Seine.
Il faut attendre la guerre des Gaules et les commentaires de César pour voir apparaître le sud-ouest de la France dans l’Histoire. Après avoir vaincu de nombreuses légions romaines, tué le lieutenant Lucius Valerius Praeconinus et mis en déroute le proconsul Lucius Manlius Nepos (en 78 av. n. è.), les Aquitains – Aquitani en latin – furent une nouvelle fois confrontés aux velléités romaines : Publius Licinius Crassus, lieutenant de César, marcha sur leur terre dans le but de les soumettre. Acteur décisif dans la victoire de la bataille de l’Ochsenfeld contre les Germains, vainqueur des peuples d’Armorique, Crassus franchit la Garonne en 56 av. n. è. à la tête de la 7e légion renforcée de 12 cohortes, d’auxiliaires et de cavaliers celtes, d’armes de siège (mantelets, tours…), de vétérans de la Provincia appelés spécifiquement pour leur apport d’expérience, ainsi que d’un appui logistique assuré par les Celtes du centre de la Gaule. Environ 12 000 soldats affrontèrent ainsi les troupes de la tribu des Sotiates avant d’assiéger avec succès leur capitale, Sos, puis remportèrent une nouvelle bataille décisive contre une coalition de 50 000 Aquitani. Cette guerre met en lumière plusieurs points intéressants, comme les connaissances militaires des Aquitani et de leurs alliés du sud des Pyrénées. Nous apprenons que certains chefs, qui prirent la tête de la coalition, étaient forts de l’expérience acquise pendant les guerres sertoriennes2 : attaque de cavalerie, repli tactique avec guet-apens d’infanterie, défense de cité assiégée mêlant sortie frontale de cavalerie et attaques surprises grâce au creusement de galeries, prises de positions stratégiques et établissement de camps fortifiés, interception des convois de ravitaillement ennemis… Nous découvrons également l’existence d’un rang de chef de guerre (en la personne d’Adietuanos) et d’une classe de guerriers dévoués corps et âmes à ce dernier, prêts à se donner la mort si celui-ci trépasse : les soldurii.
Les Aquitani étaient divisés en plusieurs peuples, dont certains, probablement membres de la coalition, se sont soumis à Rome après la défaite contre Crassus : les Tarbelli, les Bigerri, les Ptianii, les Vocates, les Tarusates, les Elusates, les Gates, les Auscii, les Garumni, les Sibusates et les Cocosates. Strabon, lui, nous parle d’une vingtaine de peuples mais n’en mentionne que trois. En revanche, il nous offre un tableau pittoresque de l’Aquitania du début du Ier siècle :
… les Aquitains [forment] un peuple absolument à l’écart, en raison non seulement de sa langue, mais aussi de son apparence physique, et ressemblant plutôt aux Ibères. Ils ont pour limite le cours de la Garonne et sont répandus entre ce fleuve et le mont Pyréné. […] En général, tout le long de l’Océan, le sol de l’Aquitaine est sablonneux et maigre, et, à défaut des autres céréales, ne produit guère que du millet pour la nourriture de ses habitants. C’est aussi sur les côtes d’Aquitaine que l’Océan creuse le golfe qui forme, avec le golfe Galatique du littoral de la Narbonnaise, l’ isthme dont nous avons parlé : comme celui auquel il correspond, le golfe de l’Océan porte le nom de Galatique. Les Tarbelli qui en occupent les bords ont dans leur territoire les mines d’or les plus importantes qu’ il y ait en Gaule, car il suffit d’y creuser des puits d’une faible profondeur pour trouver des lames d’or, épaisses comme le poing, dont quelques-unes ont à peine besoin d’ être affinées. Mais en général, c’est sous la forme de paillettes et de pépites que l’or s’y présente, et, dans cet état-là même, il n’exige jamais un grand travail d’affinage. Dans les plaines de l’intérieur, ainsi que dans la partie montagneuse, le sol de l’Aquitaine est de meilleure qualité, il est notamment fertile dans le voisinage du mont Pyréné, chez les Convènes, ou, comme nous dirions en grec, chez les Synélydes, peuple dont la capitale se nomme Lugdunum, et qui possède les Thermes Onésiens, sources magnifiques donnant une eau excellente à boire. Le territoire des Auscii est également d’une grande fertilité. {Ajoutons que quelques-uns des peuples aquitains proprement dits, et dans le nombre les Auscii et les Convènes, ont reçu des Romains le droit latin}.
Ce paysage ethnique est toutefois celui de la période romaine, et rien ne nous assure qu’il soit le même quelques siècles plus tôt. Mais ce qui est certains, c’est que rien n’interdit non plus de penser que les hommes de l’âge du Fer sont bel et bien les ancêtres directs des Aquitani de César. Les recherches archéologiques témoignent en effet d’une unité caractéristique dans cet espace3 au moins dès 600 av. n. è., même si les prémices de cette unité se dessinent bien avant. Il ne s’agit pas de reproduire la même erreur que ceux qui ont associé culture laténienne et culture celtique, autrement dit culture archéologique et peuple. La culture matérielle ne peut prétendre à elle seule refléter une réalité ethnique – elle traduit plutôt un fait social4. Mais ici, mariée à d’autres informations de natures différentes, elle participe tout de même à la particularité aquitaine. Monnayage singulier en argent et non en or comme celui des Celtes, pratiques et rites funéraires homogènes et conservateurs (depuis l’âge du Bronze final), typologie des sites d’habitat différente de celle du monde celtique (pas de fermes gauloises ni de ce que l’on pourrait qualifier d’oppidum, mais présence de nombreux petits sites fortifiés à l’habitat vraisemblablement organisé autour d’un espace central et adossé aux remparts)… Toutes ces données sont autant de calques qui, superposés, dessinent remarquablement bien un seul et même ensemble.
En plus des sources écrites et de l’archéologie, d’autres éléments viennent enrichir le particularisme aquitain. C’est par exemple le cas de la langue, que Strabon nous dit différente du celte. Celle-ci, le vasco-aquitain, nous est connue grâce à l’existence d’une documentation onomastique : noms de personnes et de divinités gravés dans le marbre d’autels votifs antiques, noms de peuples et de lieux transmis par les sources gréco-latines, ou encore toponymie actuelle.
Concernant le registre anthroponymique, dont la diffusion est exclusivement limitée aux territoires vasco-aquitains, citons par exemple Andere, Neuresen, Edunxe, Uriaxe, Neskato pour les femmes ; Andosten, Sembetten, Bihox, Harbelexteg, Cison pour les hommes ; Aherbelste, Artahe, Astoilunno, Beisirisse, Leherenn pour les dieux. Tous ces noms ne peuvent être rattachés ni au celte ni au latin, ni à l’ibérique malgré des rapports intimes repérés entre ces deux langues mortes. En revanche, le basque actuel permet de leur attribuer un sens supposé : andere « jeune femme », sembe/seme « fils », cison « mâle », nescato « fille », aherbelste « bouc noir », artahe « chêne », astoilunno « âne sombre », etc. La typicité de ces noms est forte et nous permet de caractériser, par opposition aux langues voisines, des traits spécifiquement aquitains : récurrence des termes har-, han-, andos-, –xco, –cco, –tenn, –bonn ; large présence du h dans toutes les positions du mot, surtout en initiale et entre les voyelles (le h soufflé est un trait qui caractérise le basque et le gascon) ; rareté du m presque limité au groupe –mb– ; absence de r initial, caractéristique partagée avec l’ibère (et qui caractérise à nouveau le basque et le gascon).
Comme annoncé ci-dessus, les témoignages aquitains ne se limitent pas à l’anthroponymie. En effet, la langue imprègne encore l’espace physique : il s’agit de la toponymie – des noms de lieux, de cours d’eau et de montagnes. Le cas le plus parlant est celui des noms à terminaison en –os/osse/otz/otze. Tout comme pour l’anthroponymie, ces toponymes en –os présentent pour la plupart des préfixes que le basque permet d’appréhender (ce qui ne signifie pas qu’ils sont tous d’époque préromaine). C’est le cas de Biscarrosse, avec bizkar « crête, dune » et –os « endroit où il y a », d’Arengosse, avec aran « vallée » et goi/goitz « haut » ou « est, orient », ou encore d’Andernos issu d’anderennotze, du cognomen Anderex/Anderes associé aux suffixes –enn et –otze. Si la présence d’anthroponymes celtiques est avérée en Aquitaine – avec des formes hybrides aquitanisées, souvent au sein de familles mixtes celto-aquitaines –, celle de toponymes d’origine celtique l’est également, mais ces derniers sont peu fréquents, cantonnés à l’est de l’Aquitaine, et peuvent être des apports postérieurs à la conquête romaine ou liés d’une manière ou d’une autre à Rome.

D’autres termes parvenus jusqu’à nous sont également de type vasco-aquitain ou « euskaroïde », comme les noms des peuples des Oscidates, des Ausci ou encore des Vascones (et par extension des Basques et des Gascons). Ces derniers seraient formés du radical ausc-/eusk– qui se retrouve dans euskara (« langue basque ») et qui pourrait également être à l’origine du mot Aquitania. En effet, la traduction traditionnelle d’Aquitania en un étrange « pays des eaux » n’est absolument pas convaincante. Plus simplement, la réponse est à chercher, comme H. Iglesias nous le rappelle, du côté de Pline l’Ancien. D’après l’auteur latin, parmi les peuples d’Aquitaine, il en est un qui a donné son nom à la province : les Aquitani (« Aquitani, unde nomen provinciae »). Nul besoin d’aller plus loin, car il est commun, dans le monde antique, de voir l’ethnonyme d’un groupe être appliqué à un plus grand ensemble. Les Aquitani seraient ainsi le peuple éponyme d’une communauté perçue par Rome comme ethniquement cohérente. Une autre hypothèse, assez semblable et confirmant un radical euskaroïde, verrait dans Aquitania l’altération de Ausqui– et –tania, soit le pays des Ausci, un des peuples majeurs du sud de la Garonne (en contact privilégié avec Rome avant la Conquête, ce qui serait un argument à cette hypothèse, comme le fait qu’ils reçurent le droit latin).
Notons que, comme le disait Strabon, nous constatons bien certaines corrélations entre les Aquitani et les peuples du sud des Pyrénées, surtout les Vascones précédemment cités chez qui l’on observe la présence d’une toponymie et d’une anthroponymie de type aquitain. Ces montagnes sont évidemment une frontière qui, comme le Rhin, est en réalité factice et politique, judicieusement définie par César pour le besoin de sa guerre des Gaules. Et même si tous les peuples du nord de l’Espagne n’appartiennent pas au particularisme culturel aquitain, c’est bien avec eux que nous retrouvons les liens politico-économiques les plus forts : entraide militaire (constatée par les Romains), présence d’épées à antennes, de javelots soliferreum (entièrement en fer), d’agrafe de ceinture et de fibules de type aquitain, etc.
Il est donc aujourd’hui impossible de nier ce fait : le sud de la Garonne est largement dominé par une population appartenant à un complexe culturel particulier de langue(s) euskarienne(s) ou euskaroïde(s)5. Le seul contre-argument valable serait de prouver une euskarisation contemporaine ou légèrement postérieure à la fin de l’âge du Fer qui n’aurait laissé aucune trace. Une telle hypothèse existe, mais elle concerne le versant sud des Pyrénées, plus particulièrement les provinces d’Álava et de Biscaye. Quant à l’ « invasion » de l’Aquitaine par les Vascons au VIe siècle6, elle ne peut pas être retenue : nous avons vu l’ancienneté de la toponymie euskaroïde en Gascogne, mise en lumière durant l’Antiquité.

Focus :
Du conte au récit mythologique
(à venir)
Il convient toutefois de faire attention. Linguistique, toponymie, archéologie mais aussi paléogénétique sont des sciences aux approches différentes qui n’étudient pas les mêmes phénomènes. Bien que toutes attestent à leur manière l’existence du particularisme aquitain, lorsque l’on superpose les calques de leurs données, leurs limites ne coïncident presque jamais à 100 %. Mais plus que par une langue, une typologie archéologique ou un génotype qui ne cessent de se métisser au cours de l’Histoire, un peuple s’identifie avant tout par un sentiment, celui de partager un héritage immatériel commun, transcendant au statut social ou aux convictions politiques, ainsi que par le regard des autres qui, extérieurs à ce peuple, le désignent en tant que tel. Or les tribus Aquitani auraient bel et bien possédé ce sentiment. La preuve la plus explicite d’une telle conscience reste la création au IIIe siècle, à leur demande, d’une province séparée de celles des Gaulois : la province des Neuf Peuples ou Novempopulanie. Nous retrouvons alors les Ausci, les Bigerri, les Boiates (peut-être les Vocates de César), les Consoranni, les Convenae, les Elusates, les Lactorates, les Tarbelli et les Tarusates se partager l’organisation de la province (les Benarni, les Vasates et les Iluronenses auraient gagné plus tard le droit d’avoir également leur propre cité).

Ces peuples furent les premiers de l’Histoire à faire explicitement remarquer le particularisme du sud-ouest de la France. Dès lors, quelle que fût l’époque, quel que fût le nom qu’il ait porté – Aquitaine, Novempopulanie, Vasconie ou Gascogne –, l’espace compris entre Garonne, Pyrénées et Atlantique fut toujours intimement lié et perçu par ses voisins comme un espace distinct, voire singulier, peuplé d’hommes au « langage étrange » comme le remarquaient les Toulousains du XIVe siècle.

Notes, sources, crédits
Auteur :
Benjamin Caule (OCG).
Notes :
1 Fernández-Götz M., 2016 : « Questions d’identité à l’âge du Fer : réflexions historiques et regards anthropologiques », in Vitali (dir.) : Le monde celtique avant et après la conquête romaine : Mélanges en l’honneur de Jean-Paul Guillaumet, p. 19-30, p. 19.
2 Guerres civiles ayant secoué l’Ibérie romaine entre 80 et 72 av. n. è.
3 À l’exception du Gers et des pays gascons garonnais, où les puissantes dynamiques économiques
liées au fleuve ont stimulé le développement d’un espace technologique et matériel homogène (céramique, monnaie) de part et d’autre de la Garonne. Le même phénomène est à l’œuvre en Comminges, où le développement économique lié aux activités des carrières de marbre a stimulé le développement de la pratique des offrandes d’autels votifs, concomitante à une « culture de la pierre » peu présente dans le reste de l’Aquitaine – en dehors de certains pôles urbains.
4 Le cas du Gers en est un exemple : de culture matérielle relativement différente du reste de
la Gascogne, il fait néanmoins partie intégrante du particularisme aquitain.
5 Certains cherchent encore à rapprocher les Boïates du peuple celte des Boïens – bien que
F. Thierry ait depuis longtemps donné les arguments pour démonter cette idée –, et traduisent le nom des Tarbelles par le celte « peuple du Taureau » alors qu’une traduction aquitaine est également possible : tar « pierre » et bel « noir ». Cependant, l’étude des noms de peuple reste très obscure. Il est difficile de démêler ce qui est originellement aquitain de ce qui est un apport celte et vice-versa, le peu de source nous étant parvenu ayant été filtré par une retranscription et une transmission latine puis mélangé dans un panier commun celte par toute une tradition historiographique. C’est par exemple le cas du radical Sen-, qui sous sa forme Seni– correspondrait à l’aquitain « garçon » et sous sa forme Senoau celte « vieux ». C’est aussi le cas du suffixe –ates, qui termine un grand nombre de nom de peuples aquitains et serait d’après certains d’origine celte : pourtant, ce suffixe se retrouve mêlé à des préfixes autochtones (Oscidates, Cocosates…) et le nombre d’occurrences de ce dernier est bien plus élevé en Aquitaine que dans le monde celte, or l’aire de répartition n’est pas un facteur à négliger et peut être un indice d’origine fort.
6 En fait, Grégoire de Tours, historien du VIe siècle, ne parle pas clairement d’invasion mais plutôt de rébellion, point de vue aujourd’hui de plus en plus retenu par les médiévistes.
Sources principales :
– César : La Guerre des Gaules, I, traduction Bibliotheca Classica Selecta.
– Strabon : Géographie, IV, 2, traduction Amédée Tardieu.
– Thierry F., 1986 : « Boiates ou Boiens ? », Bulletin de la société historique et archéologique d’Arcachon, 48, p. 1-12.
– Iglesias H., 1999 : « Affinités toponymiques cantabropyrénéennes et énigmes historiques », Lapurdum, 4, p. 123-166.
– Mohen J.-P., Taborin Y., 2005 : Les sociétés de la Préhistoire, Paris.
– Sablayrolles R., 2005 : « Être pieux en montagne durant l’Antiquité : l’apport de l’épigraphie dans les Pyrénées centrales », in Brunet S., Julia D. et Lemaître N. (dir.) : Montagnes sacrées d’Europe, Actes du colloque «Religion et Montagnes», Tarbes, 30 mai-2 juin 2002, Paris, p. 75-96.
– Espilondo J., 2009 : « Ezkerr/Esquerr, un mot à histoire », Ekaina, 109.
– Fabre G., Bost J.-P., 2010 : « Pratiques onomastiques auscitaines », Pallas, 82, p. 29-41.
– Brèthes J.-P., 2012 : « Et l’Aquitaine devint romaine », Modèles linguistiques, p. 29-45.
– Callegarin L., Geneviève V. et Hiriart E., 2013 : « Production et circulation monétaire dans le sud-ouest de la Gaule à l’âge du Fer (IIIe-Ier s. a.C.) », in Colin A., Verdin F. (dir.) : L’âge du Fer en Aquitaine et sur ses marges. Mobilité des hommes, diffusion des idées, circulation des biens dans l’espace européen à l’âge du Fer, Actes du 35e colloque international de l’AFEAF, 2-5 juin 2011, Bordeaux, p. 185-217.
– Gorrochategui J., 2013 : « Révisions épigraphiques du corpus des dédicaces votives de la province d’Aquitania », Mitteilungen der Prähistorischen Kommission, 79, p. 25-44.
– Gorrochategui J., 2015 : « Langues fragmentaires et aires onomastiques : le cas de la Lusitanie et de l’Aquitaine », in Dupraz E., Sowa W. (dir.) : Genres épigraphiques et langues d’attestation fragmentaire dans l’espace méditerranéen, p. 337-356.
– Gorrochategui J., 2020 : « Aquitano y Vascónico », Paleohispanica, 20, p. 721-748.
– Caule B., 2021 : Nos voisins les Gaulois : l’âge du Fer entre Garonne et Pyrénées, Urrugne.
> Et tous les travaux disponibles ici relatifs à l’âge du Fer, à l’Antiquité et à la linguistique.
Crédits :
– Figure 1 : Wikimedia Commons et B. Caule.
– Figure 2 : B. Caule et P. Lartigue.
– Figure 3 : G. Pépin.
– Figure 4 : B. Caule, P. Lartigue et A. Longnon.
Dernières modifications : avril 2022