Hardits, hardits, picatalòs !

Adixatz !

Las pelhòcas que samsexen, los pins de la lana qu’arruglan… Un bènt de susmauta que s’enaira !

Les épis de maïs frémissent, les pins de la lande rugissent… Un vent de révolte s’élève dans les airs !

Les mouvements sociaux dans les Landes

« Hardits, hardits, picatalòs ! » Mais qu’es aquò, un piquetalos ? Un paysan révolté, tèh !

Le Chant des piquetalos, composé en 1901 par Al Cartero, fut entonné pour la première fois en contexte de lutte sociale pendant de la révolte des paysans du Bas-Adour de 1920.

Lous piquetalos / Leu part dou Meste OST (paroles)

Devenu dès lors un véritable hymne de contestation à l’instar du Chant des partisans ou de l’Internationale, le Chant des piquetalos accompagna, avec un autre chant local à succès, le Chant des métayers, les grands mouvements sociaux landais du XXe siècle.

Le chant des métayers / Leu part dou Meste OST (paroles)

Mais le peuple n’avait pas attendu l’apparition de ces chants fédérateurs pour manifester sa grogne. Les Landes du XXe siècle sont une terre où la tradition du soulèvement est déjà bien établie : 1830 (Born), 1836 (Marensin), 1848 (Grande Lande et Born), 1863 (révolution de Sabres), 1907 (Marensin, Born, Grande Lande, Brassenx)…

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