
Entre progrès technique et mainmise sur la nature

Le Néolithique marque une révolution dans le mode d’exploitation de l’environnement par l’Homme, voire, pour certains chercheurs, le début de l’Anthropocène. À l’heure où nos sociétés contemporaines prennent conscience de la finitude des ressources terrestres, il est intéressant de retourner à l’origine des modes d’exploitation de la nature pour s’interroger sur leur évolution et leur impact. À travers la nature des matières premières et des ressources vivrières exploitées se pose la question des connaissances techniques qui entrent en jeu, des apprentissages et des savoir-faire qui permettent leur exploitation. Les modes de production sont-ils tournés vers des besoins locaux ou servent-ils à la confection de biens spécifiques à forte valeur ajoutée donnant lieu à des échanges à plus ou moins longue distance ? Peut-on parler de cas de surexploitation, voire d’épuisement de la ressource ayant conduit à des pénuries, des crises ou des recompositions sociétales ? On connaît le rôle des premiers défrichements sur la réduction du couvert forestier, mais comment identifier plus généralement l’impact sur l’environnement de ces diverses activités de production ?
📅 2 avril 2025
📍 Bordeaux
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